Myosotisse
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Il y a 100 ans,le comte Hugg Myosotisse vivait dans un immense château. Un jour, le noble disparut mystèrieusement. Aujourd'hui,le château est abandonné, enfin, c'est ce que tout le monde croit,mais il nous réserve bien des surprises...
 
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 Histoire du pensionnat Myosotisse

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Kara Su
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MessageSujet: Histoire du pensionnat Myosotisse   Histoire du pensionnat Myosotisse Icon_minitimeLun 26 Oct - 22:56

Histoire du pensionnat Myosotisse



Cette histoire aurait pu commencer par « Il était une fois » et devenir un conte de fée, mais malheureusement, la tournure qu’elle prendra sera bien différente.

Tout d’abord, il faut que vous sachiez pourquoi le pensionnat se nomme Myosotisse… En ce lieu, il y a maintenant plusieurs siècles vivait un comte, vous l’aurez deviné, c’était le comte Myosotisse, Hugg Myosotisse. Ce jeune homme était réputé pour sa grande beauté mais aussi son caractère volage qui lui valait autant les regards malicieux des jeunes dames de la Cour que les coups d’œil aigris de ses confrères nobles. Depuis qu’il fut assez grand pour regarder une femme dans les yeux sans avoir à relever la tête, le comte Myosotisse enchaina les conquêtes d’un soir, si bien que toute la noblesse commença à le considérer comme un noble déchu par ses mœurs.

Mais un jour vint où le beau Hugg Myosotisse trouva une jeune femme visiblement assez belle et attachante pour lui donner envie de se marier, et c’est bien entendu ce qu’il fit. Ce mariage fut une surprise sans nom pour les nobles de la Cour, le jeune comte déchu allait peut-être redorer son image !
Mais comme le dit le dicton populaire, lorsqu’on chasse le naturel, il revient au galop. Et c’est ce qu’il se passa pour le comte, qui ne tarda pas à redevenir le coureur de jupons qu’il a toujours été. Sa jeune épouse, bien qu’éprouvée par l’attitude de son mari, n’eut pas le temps de s’en attrister longuement… Elle fut retrouvée morte sans raison un matin d’hiver, alors qu’elle était sensée se promener dans les jardins du château. Cela faisait à peine un an qu’elle était mariée au comte Myosotisse, et elle donna peu avant de mourir un petit garçon au comte, qui, vous le verrez plus tard, sera lui aussi poursuivi par la mort surnaturelle comme c’est le cas pour la lignée Myosotisse.

La vie reprit son cours dans le château Myosotisse, et le comte éleva son fils à l’aide de ses fidèles domestiques tout en continuant à vivre ses idylles passagères avec tous les regards décorés de khôl qu’il croisait.
Mais il faut croire que la vie de marié manquait au comte, car pour ses 25 ans, il épousa une noble transylvanienne quasiment inconnue de la Cour. Celle-ci avait bien entendu la beauté caractéristique des conquêtes d’Hugg Myosotisse, mais semblait plus renfermée sur elle-même et beaucoup furent surpris de la voir épouser un comte qui rendait sa vie privée si visible.
Mais une nuit d’été à la chaleur suffocante, alors que le comte se montrait une fois de plus entreprenant avec sa nouvelle épouse, celle-ci se leva et déclara qu’elle allait se désaltérer car sa gorge était desséchée. Hugg laissa donc sa femme se dérober à ses envies, comprenant son besoin par la lourde chaleur qui régnait dans le château. Il attendit donc son retour avec impatience, car ce soir, et comme souvent si l’on suit la réputation du comte, il n’y avait pas que les gardes du château qui étaient au garde-à-vous.
Quelques minutes plus tard, un cri de frayeur déchira l’air du château et fit lever le comte. C’était la voix de son fils. Il se précipita dans la chambre de celui-ci pour y trouver son épouse au chevet du jeune garçon.
Elle le regarda et il vit dans ses yeux une lueur qui n’avait rien d’humaine. Une sensation de peur s’empara alors du comte, pas la peur que l’on ressent lorsqu’à la lumière d’un feu dans notre enfance, on nous raconte une histoire destinée à effrayer les enfants. Non, c’était la peur la plus terrible qui soit, une terreur de l’inconnu, violemment projeté dans le corps de celle que l’on aime. Lorsque sa femme se leva, le comte crut que ses entrailles allaient s’échapper de son corps. Un spectacle bien désolant l’attendait sur le lit de son fils, devenu maintenant son lit de mort. L’enfant était aussi livide qu’un linceul et sa peau était comme déshydratée à l’extrême.
Le comte, détachant tant bien que mal ses yeux du lit, regarda de nouveau sa femme. Il fut pris de la sensation d’être en face d’une inconnue, accompagnée de la certitude qu’elle n’était pas la femme qu’il avait épousée. Elle le fixa de ses yeux avec l’expression d’un visage désolé. Elle lui demanda d’accepter ses excuses, que sa soif était trop forte, et rajouta qu’elle n’était en fait pas encore tout à fait étanchée. Il eut l’impression que ces mots venaient d’une voix lointaine, qu’il n’avait alors jamais entendue. Elle s’approcha. Elle l’embrassa. Instinctivement, il accepta ce baiser. Une vive douleur à langue. Elle lui avait arraché. La langue pendait inerte dans les crocs d’une créature inhumaine, tant par sa beauté que par sa cruauté. La langue se dessécha lentement, se vidant du sang qu’elle contenait. La créature s’en alla, se faufilant par la fenêtre de la chambre, laissant derrière elle une simple feuille de papier.

« Désormais tu ne pourras plus utiliser tes belles paroles pour séduire, Hugg. Ton sang était bon, et le sang de ton sang aussi. Je te remercie »


Après cet épisode, le comte ne fut plus le même homme, ce qui est aisément compréhensible. De noble volage il devint un noble muet, de comte possédant une épouse magnifique et un fils prometteur, il devint un comte seul sans personne à qui se rattacher.
C’est dans ce contexte qu’il adopta un mendiant d’une quinzaine d’année, alors que lui-même en avait déjà 35. Il lui procura l’éducation qui est normalement réservée à la noblesse et en fit son second fils.
Mais le jour de ses 40 ans, le comte disparut brutalement sans que personne ne sache ni comment ni pourquoi. Seul son fils adoptif retrouva un mot du comte sur son chevet…

« Poursuis la lignée des Myosotisse mon fils, je suis attristé de te laisser, mais mon devoir est d’étancher moi aussi ma soif aujourd’hui… Ma soif de vengeance. »

Le fils adoptif du comte garda ces derniers écrits de son père secrets, et la vie connue du comte Myosotisse s’arrête là.



De nos jours, l’existence du château Myosotisse est considérée comme une légende, mais certains racontent qu’il est en fait devenu un pensionnat très fermé, au fin fond de l’Ecosse. Le pensionnat Myosotisse, celui ou vous vous trouvez en ce moment même. Ce lieu est isolé et peu de personnes connaissent son emplacement. Encore moins nombreux sont ceux qui savent ce qui s’y passe…
Le pensionnat est en fait réservé aux créatures fantastiques en tout genre, et est régi par des règles sociales strictes. Les vampires, en tant que créature noble, sont placés dans des chambres plus luxueuses que les autres et vivent plus ou moins à l’écart des autres créatures. Ce qui arrange bien celles-ci, puisque bien peu d’entre elles peuvent supporter les vampires et leur noblesse. Parmi ces créatures, il existe aussi une classe sociale en dessous des autres : les hybrides. Ces créatures mi-humaines, mi-animales servent de serviteurs aux autres habitants du pensionnat.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, le règlement du pensionnat n’interdit pas l’accès aux humains, mais généralement, aucun d’entre eux n’est assez fou pour y mettre les pieds, bien qu’il y ait déjà quelques exceptions…
En revanche, les chasseurs de monstres y sont proscrits, ce qui semble être assez logique, d’autant plus que dans la région s’est développé un groupe de chasseurs souvent décrit comme « assoiffé de vengeance ». Certaines personnes pensent qu’il y a un lien entre le mot laissé par le comte il y a des siècles à son fils adoptif et ces chasseurs, mais cela ne tient qu’à la supposition.

La vie au pensionnat est relativement routinière, malgré les tensions entre les vampires et les autres créatures. Mais un jour, un événement terrible va troubler l’existence au pensionnat…

Un vampire a été retrouvé un matin, il a été assassiné mystérieusement dans le hall du château. Les accusations fusent de toute part au sein du pensionnat. Les vampires supposent que la jalousie des autres créatures à leur égard les a poussés au crime, tandis que les autres créatures n’ont de cesse de réfuter ces accusations selon eux absurdes. Pour ces derniers, ce doit être une machination des vampires pour cacher un excès d’un des leurs…

Plongez au milieu de ce chaos et devenez un habitant du pensionnat. Vampire, lycan, succube, incube, elfe, chasseur de monstre, élémentaire, hybride ou même humain, qui que vous soyez… Serez-vous capable de découvrir qui a tué ce vampire ?
Une chose est sure… L’assassin est parmi nous…
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